Faut-il acheter une liseuse ? Question écologique..


Faut-il acheter une liseuse ?
Vu ma nouvelle passion pour la littérature, une question vient naturellement s’imposer à moi : Faut il acheter une liseuse et laquelle aurait le meilleur rapport utilité prix ? En y regardant bien, la liseuse de base Kindle parait être la moins chère pour m’offrir une autonomie en livre et en batterie tout à fait satisfaisante. Quel est son intérêt ? Pouvoir embarquer à la terrasse d’un café ou en voyage une bibliothèque de 1000 livres est son premier avantage juste avant celui du confort visuel de lecture égalant celui du papier. Son poids réduit et sa fiabilité aussi. Son coût de 70 euros est très attractif, mais les économies faites sur l’achat des livres sont indiscutables. Actuellement, on peut trouver d’énormes bibliothèques de livres gratuits qui sont sans droits d’auteur, toute la littérature classique d’avant 1950. La tablette ne lisant pas les EPUB, il faut passer par un changement de format qu’on peut faire en ligne facilement. Pour ce qui est des bestsellers récents, certains sites se spécialisent dans cette distribution gratuite et illégale. Cela peut dépanner s’il s’agit juste de satisfaire la curiosité pour ces livres en général mauvais au niveau littéraire, mais dont on se demande l’origine du succès. Sans compter l’accès aux innombrables productions des jeunes auteurs auto édités sur KDP pour des sommes souvent dérisoires, même si la qualité est rarement au rendez-vous.
Là, j’ai fait le tour des bons arguments, sans en trouver un vraiment contre style « luttons contre l’hégémonie mondiale du méchant Amazon » dont les arguments sont souvent assez pauvres au niveau de la logique. Mais il fallut que par malheur je scanne aussi l’argument écologique qui en été resté à: « les livres numériques cela fait toujours ça de moins de forêts coupées. », pas si simple…
Tout d’abord concernant l’utilisation des arbres pour faire du papier on sait que le bois vient majoritairement de forêts cultivées. Si on les coupe, c’est pour les replanter et ainsi conserver le même milieu. Les faire disparaitre les vouerait à un remplacement par des champs de maïs, comme dans les landes de ma région d’origine, franchement je préfère financer le maintien de la forêt cultivée que des champs de maïs. En plus de nombreux livres sortent en papiers recyclés ce qui en limite encore l’impact.
Mais pire est la réflexion si on s’intéresse au coût écologique d’une tablette. Sa production et son utilisation demandent beaucoup d’énergie largement équivalente à celle des livres. Le plastique le verre et le métal demandent de l’énergie pour produire, transformer et assembler. Très peu de choses peuvent être recyclées dans la tablette. En particulier les métaux rares et coûteux au niveau écologique. Ils proviennent de mines de métaux extrêmement destructrices pour l’environnement, et sont souvent toxiques s’ils sont rejetés ensuite dans la nature. Leur extraction minière est très gourmande en énergie et donc en émission de CO2. Elle est à l’origine de l’esclavage de nombreux travailleurs en chine comme en Afrique. Elle est à l’origine de la corruption destructrice des démocraties, voire de guerre en Afrique. Il faut transporter ces tablettes sur de longues distances rajoutant encore au coût écologique énergétique.
Ensuite au niveau du fonctionnement il y a bien sûr la charge électrique, mais celle si est plutôt un argument positif, car elle consomme très peu d’énergie. Par contre, où se trouvent les livres que l’on télécharge depuis internet ? Sur d'énormes DATA centers, souvent multipliés par dizaines pour être sur de ne jamais tomber en panne, ce qui générerait des pertes énormes pour Amazon. Les mêmes livres se retrouvent sur de nombreux sites internet différents, chacun augmentant la redondance des serveurs et la consommation électrique permanente de ceux-ci. Même si le livre n’est téléchargé qu’une fois, sa présence sur les innombrables serveurs coûte en permanence une énorme quantité d’énergie juste pour maintenir son accessibilité 24 h sur 24. Il faut sans cesse construire plus de réseaux et de plus en plus gros pour acheminer ces données augmentant encore le coût écologique.
Enfin, l’utilité de la tablette est aussi de remplacer des livres en papier que nous n’aurions pas achetés. Il force la consommation et le gaspillage qui du coup font synergie pour augmenter le coût écologique précédemment expliqué.
Et je suis sûr de n’avoir pas pensé à tout au niveau des destructions directes et indirectes de ces tablettes !
Mais je risque quand même d’en acheter une, « fais-toi plaisir ! » nous vivons souvent dans ce paradoxe douloureux.
Une excellente vidéo sur la réflexion de la croissance verte et autre société de consommation.

technique d’écriture... dur, dur...


Je commence à m’intéresser aux techniques d’écriture. En fait, je suis tombé, par hasard, sur la discussion d’un forum d’auteurs qui en parlaient. Et ils m’ont bien fait flipper, pour tout dire, j’ai eu tout d’un coup peur d’avoir à jeter les deux fois 70 pages des deux romans que je viens de commencer. En effet, certains racontaient ce qui leur était arrivé et j’avais fait comme eux ! Cela pourrait se résumer à « j’y suis allé au feeling, à l’instinct », puis comme ça sortait tout seul, comme s’il fallait tirer la chasse, j’ai continué. Et ceux qui ont fait comme cela, ont en général produit une œuvre merdique ce qui est finalement logique quand on tire la chasse.
Donc je me suis intéressé aux techniques d’écriture du roman. À partir de cette première vidéo qui fait pas mal flipper quand on n’a pas fait comme cela, style « vilain petit canard, sans o, ce n’est pas bien du tout ! ». Puis cette autre, d’un écrivain, Bernard Werber,  dont j’ai aimé les livres, style plus paternaliste et moins menaçant, mais qui conseille un peu la même chose.
Alors en bon élève, bien discipliné, je me suis mis à faire ce qu’ils demandaient. J’ai écrit l’idée, puis le concept du livre, une sorte de synopsis qui doit servir ensuite de guide à l’écriture. Je l’ai écrit un peu a posteriori, puisque j’avais déjà rédigé un début de 70 pages. Bon, c’était sympa comme exercice, j’ai mis sur le papier les idées fortes et quelques nouvelles idées générales. J’étais au bord de faire la suite, c’est-à-dire la structure, qui doit représenter plus ou moins le roman, chapitre par chapitre.
D’un autre côté, en regardant ce fameux « concept », je me suis dit : mais en quoi cela peut m’aider à écrire un truc pareil ? Les bras ballants, je tombais au même moment sur une autre interview, Amélie Nothomb, dont je n’ai pas lu de livre, mais qui est célèbre. Et là, cela m’a tout à coup rassuré quand elle a dit qu’elle n’avait surtout jamais fait de structure, même si elle en concevait l’intérêt pour certains auteurs, pour elle c’était hors de question.
Du coup je me suis remis à tirer la chasse…et cela continue de sortir… alors on verra bien où cela mène !

demarche d'apprentissage de l'écriture



Pour me lancer dans l’écriture j’ai commencé par directement vouloir écrire le livre que je rêvais d’écrire depuis toujours. Je m’y suis mis le 22 janvier 2018 et j’ai écrit 60 pages. Puis, peu à peu, les questions sont arrivées et je sentais bien qu’elles allaient rapidement me submerger. Moi et mon écriture allions finir noyés rapidement si nous ne trouvions pas de réponse. L’ensemble des questions peut se résumer á : Qu’est-ce qu’écrire bien ? Qu’est ce qui donne la qualite á un texte ? Et comment arriver à bien écrire?
Suivant les conseils de personnes très littéraires, on m’a principalement proposer de faire des ateliers d’écriture et de m’inscrire à des concours de nouvelles. La première étant compliquée à réaliser, j’ai opté pour la seconde. Je me suis donc mis à l’exercice d’une écriture contrainte. Soit par le nombre de mots, soit par le thème, soit par d’autres exigences.
J’ai alors pris plaisir et intérêt à découvrir l’écriture de genres différents et très variés. Du coup je me suis dit qu’un exercice important était d’écrire des choses les plus différentes possibles.
Où j’en suis ?

Nouvelles :

La mort de joel lemarché, nouvelle contrainte par la première phrase obligatoire et le nombre maxi de 75000 mots. Genre récit avec une réflexion morale, respect maximum du genre nouvelle courte avec fin surprenante. 

Vulgaire : thème contraint sur la vulgarité. Réflexion sur l’art contemporain. 

IA2018 : nouvelle de science-fiction sur le thème obligatoire de l’intelligence artificielle. Genre science-fiction typique

En bas c’était la guerre : thème obligatoire grandeur et décadence, 75000 mots maxi. Genre récit historique, sur la grande guerre. Réflexion sur le rapport entre l’existence et le destin personnel, et le cours de l’histoire. 

Origines. Nouvelle thème libre 25000 mots maxi. Genre récit scientifique et philosophique. Réflexion sur le rapport entre l’évolution humaine et les caractéristiques psychologiques des humains. Tentative de travailler sur l’alternance de style au sein d’un texte.

ROMANS

Correspondances malsaines genre épistolaire, romance et thriller à la fois. 

La confrérie des mots : roman historique et fantastique entre deux époques parallèles.  

Le livre de la délivrance : premier roman 70 pages, á l’abandon pour l’instant genre drame psychologique

Colombia. Un début de roman d’aventure et de voyage mais avance peu

POESIE

Si tu as quelque chose à dire

Sur le trottoir de la nuit noire (slam)

Musique autocentrée

Testament (souvenir) receuil de texte poetico philosophique en prose.

Comme tous les soirs receuil de poemes en prose sur le theme des gens d’un quartier ouvrier des années 80

poèmes sans lien ou pensée isolée sur le monde 


Prochain post
Découverte d’une chaine de vidéos dédiées aux techniques d’écriture.