L’aventure de l’écriture, pour un auteur débutant.
Écrire est d’une immense richesse, j’en suis maintenant convaincu. Sur le site d’auteurs auquel j’appartiens, la première évidence qui est mise en avant par la majorité, c’est qu’écrire est une libération et un exutoire. Quelque chose en nous attends de sortir et avec l’écriture, on tire souvent la chasse. On sent que cela fait du bien. Mais l’écriture va bien plus loin que cet aspect psychologique.
Au-delà de cette première évidence, écrire est aussi un enrichissement intellectuel.
Le premier niveau qui m’a été permis de vivre c’est par exemple, lorsque je me suis lancé dans le roman historique. J’ai, grâce à ce projet, été forcé, obligé, de me renseigner et finalement me passionner pour l’histoire. Bien plus que me documenter, j’essayais de comprendre, de découvrir. Et à force d’aller d’étonnement en surprise, on se sent humble face à son propre savoir insignifiant. On prend conscience de l’histoire en tant que discipline dans toute sa dimension intellectuelle.
Il y a un autre coté passionnant dans l’écriture c’est la posture que l’on prend peu à peu. Du même ordre de ce que certains pédagogues appellent métacognition. On se regarde écrire. Il est surprenant, et finalement on en a peu l’occasion dans la vie, de pouvoir s'observer en train de faire quelque chose, et d’autant plus se regarder penser. L’acte d’écrire vous revoie à cela dès la première phase de relecture, correction, ou réécriture. De celui qui écrit, on devient celui qui lit, mais tout en restant celui qui a écrit. Une étrange sensation de dédoublement, un difficile combat se forme alors dans l’esprit. On lutte contre un soi-même depuis l’extérieur. Un esprit désincarné communique avec un esprit gravé, un temps avant, sur la feuille blanche. Autre sensation, bien plus terrifiante parfois est de relire son texte à haute voix, j’en suis encore à en avoir peur et à ne pas pouvoir le faire. Cette auto analyse se mêle aux conseils et commentaires d’autres lecteurs. Nous devenons plusieurs à relire et corriger, on se dépersonnalise pour tendre vers davantage d’objectivité.
Enfin, observer comment l’écriture, le texte qui s’écrit, a une vie propre qui parait parfois indépendante de la volonté de l’auteur. Qui guide ou force même cette dernière. Par exemple, le projet du café Fleuri, illustre parfaitement cette vie autonome du texte en train de se former.
Tout d’abord le projet est simple, écrire une nouvelle de 1300 mots par semaine, . Puis, à partir d’un premier texte, une idée apparait : construire ce recueil dans une unité de lieu, de temps et de quelques personnages : le café Fleuri et ses clients. Ensuite, chaque personnage qui se succède au fil des nouvelles fait apparaitre une unité de thème et de genre : chronique sociale et psychologique. Le dernier aspect qui s’est imposé est une unité de forme liée aux caractères des personnages: l'apparence que chacun donne en étant au café, devant ses amis, cache souvent une autre vérité... Cette évolution parait être conditionnée par le texte, d’une intensité supérieure à la volonté de son auteur. C’est une sensation étrange d’être guidé par un texte qui vient de soi. Lors de l’écriture du roman historique « la confrérie des mots » ce fut le même phénomène, concernant cette fois les personnages de l’histoire. Certains d'entre eux, qu’au départ j’avais créés et considérés comme secondaires ont pris de l’importance et de la force, par leur charisme, leur beauté ou leur intelligence. Ils ont finis comme personnages principaux. Ils se sont imposés d’eux même, contraires à ma volonté de départ. Beaucoup d’auteurs citent ce phénomène assez étrange d’une vie propre des personnages qu’ils créaient.
Sans vouloir être plus long, je n’irais pas plus loin dans la liste des différents aspects de la jouissance intellectuelle de l’écriture, c’est finalement pour moi une découverte et aussi un bonheur.
Écrire est d’une immense richesse, j’en suis maintenant convaincu. Sur le site d’auteurs auquel j’appartiens, la première évidence qui est mise en avant par la majorité, c’est qu’écrire est une libération et un exutoire. Quelque chose en nous attends de sortir et avec l’écriture, on tire souvent la chasse. On sent que cela fait du bien. Mais l’écriture va bien plus loin que cet aspect psychologique.
Au-delà de cette première évidence, écrire est aussi un enrichissement intellectuel.
Le premier niveau qui m’a été permis de vivre c’est par exemple, lorsque je me suis lancé dans le roman historique. J’ai, grâce à ce projet, été forcé, obligé, de me renseigner et finalement me passionner pour l’histoire. Bien plus que me documenter, j’essayais de comprendre, de découvrir. Et à force d’aller d’étonnement en surprise, on se sent humble face à son propre savoir insignifiant. On prend conscience de l’histoire en tant que discipline dans toute sa dimension intellectuelle.
Il y a un autre coté passionnant dans l’écriture c’est la posture que l’on prend peu à peu. Du même ordre de ce que certains pédagogues appellent métacognition. On se regarde écrire. Il est surprenant, et finalement on en a peu l’occasion dans la vie, de pouvoir s'observer en train de faire quelque chose, et d’autant plus se regarder penser. L’acte d’écrire vous revoie à cela dès la première phase de relecture, correction, ou réécriture. De celui qui écrit, on devient celui qui lit, mais tout en restant celui qui a écrit. Une étrange sensation de dédoublement, un difficile combat se forme alors dans l’esprit. On lutte contre un soi-même depuis l’extérieur. Un esprit désincarné communique avec un esprit gravé, un temps avant, sur la feuille blanche. Autre sensation, bien plus terrifiante parfois est de relire son texte à haute voix, j’en suis encore à en avoir peur et à ne pas pouvoir le faire. Cette auto analyse se mêle aux conseils et commentaires d’autres lecteurs. Nous devenons plusieurs à relire et corriger, on se dépersonnalise pour tendre vers davantage d’objectivité.
Enfin, observer comment l’écriture, le texte qui s’écrit, a une vie propre qui parait parfois indépendante de la volonté de l’auteur. Qui guide ou force même cette dernière. Par exemple, le projet du café Fleuri, illustre parfaitement cette vie autonome du texte en train de se former.
Tout d’abord le projet est simple, écrire une nouvelle de 1300 mots par semaine, . Puis, à partir d’un premier texte, une idée apparait : construire ce recueil dans une unité de lieu, de temps et de quelques personnages : le café Fleuri et ses clients. Ensuite, chaque personnage qui se succède au fil des nouvelles fait apparaitre une unité de thème et de genre : chronique sociale et psychologique. Le dernier aspect qui s’est imposé est une unité de forme liée aux caractères des personnages: l'apparence que chacun donne en étant au café, devant ses amis, cache souvent une autre vérité... Cette évolution parait être conditionnée par le texte, d’une intensité supérieure à la volonté de son auteur. C’est une sensation étrange d’être guidé par un texte qui vient de soi. Lors de l’écriture du roman historique « la confrérie des mots » ce fut le même phénomène, concernant cette fois les personnages de l’histoire. Certains d'entre eux, qu’au départ j’avais créés et considérés comme secondaires ont pris de l’importance et de la force, par leur charisme, leur beauté ou leur intelligence. Ils ont finis comme personnages principaux. Ils se sont imposés d’eux même, contraires à ma volonté de départ. Beaucoup d’auteurs citent ce phénomène assez étrange d’une vie propre des personnages qu’ils créaient.
Sans vouloir être plus long, je n’irais pas plus loin dans la liste des différents aspects de la jouissance intellectuelle de l’écriture, c’est finalement pour moi une découverte et aussi un bonheur.
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